BULLETIN D’INFORMATION : JANVIER–JUIN 2023
Anglais Portugais
L’institut de formation pour l’Afrique (IFA) fait partie d’un réseau de centres régionaux de formation du FMI présents dans le monde entier, qui aide les pays à développer leurs capacités en matière de politique publique, en transmettant des compétences économiques et les meilleures pratiques. Ses cours sont à la disposition des fonctionnaires des administrations publiques et des banques centrales de 45 pays membres d’Afrique subsaharienne. Les cours sont dispensés soit en anglais et en français, soit en anglais avec interprétation simultanée en français et en portugais. L’Afrique du Sud, le Bénin, le Ghana, le Kenya, Madagascar, le Malawi, Maurice, le Mozambique, le Nigéria, la Zambie, le Zimbabwe, l’Allemagne, la Chine, la Banque européenne d’investissement et l’Union européenne sont actuellement les membres et partenaires de l’Institut. L’Institut est situé à la Bramer House, Ébène.
DANS CE NUMÉRO
  • Points saillants
  • Informations et événements
  • Formations de l’IFA
  • Séminaires en ligne/événements d’information
  • Séminaires de recherche entre pairs
  • Commentaires des participants sur les événements de DC de l’IFA
  • Du nouveau dans les services
Points saillants relevés par M. Sukhwinder Singh,
directeur de l’IFA


L’IFA a fêté son dixième anniversaire en juin 2023. Depuis le lancement de ses activités en 2013, il a formé plus de 7 000 fonctionnaires des administrations publiques des 45 pays d’Afrique subsaharienne. Au cours du premier semestre de 2023, il a accueilli 671 participants à Maurice, et il a dispensé 24 cours, ainsi que 5 séminaires en ligne et 5 séminaires de recherche entre pairs. Il est à noter que l’institut du FMI pour le développement des capacités (ICD) et le département des statistiques (STA) ont chacun inauguré un cours dispensé avec le format d’apprentissage hybride (en ligne et en personne) à l’IFA. Ces deux cours ont donné des résultats très encourageants. Sur ce premier semestre, les cours de l’IFA ont porté sur des politiques macroéconomiques et financières fondamentales, et sur des thèmes juridiques et statistiques essentiels, en fonction des priorités des pouvoirs publics de la région, ainsi que sur de nouveaux domaines prioritaires tels que les monnaies numériques de banques centrales (MNBC), et les implications macroéconomiques des inégalités entre les genres. Par ailleurs, dans le cadre de ses efforts accrus en matière de changement climatique, l’IFA a proposé à ses pays membres d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe deux ateliers « Changement climatique et politiques macrofinancières » en collaboration avec les AFRITAC de ces régions.

Le programme de travail de l’exercice budgétaire 2024 (EB24), le dernier de la phase II de l’IFA, a été approuvé lors de la dixième réunion du comité d’orientation de l’IFA en juin 2023 à Kinshasa. Il comprend 44 cours et 33 activités hors cours. Il a été conçu pour concilier les contraintes budgétaires avec les demandes des décideurs de la région relatives à des formations portant sur les politiques macroéconomiques et financières et les statistiques, ainsi que sur de nouveaux thèmes comme le changement climatique, les inégalités entre les genres et la fintech. Le programme de travail de l’EB24 cherche également à approfondir les synergies entre les formations et l’assistance technique fournies par les centres de formation régionaux.

L’IFA doit actuellement mener ses activités dans un contexte marqué par des difficultés macroéconomiques sans précédent pour de nombreux pays d’Afrique subsaharienne. À cet égard, l’IFA tient à remercier les bailleurs de fonds et les partenaires extérieurs des phases I et II pour leur aide continue. Il se félicite également des récentes contributions et promesses de financement de la part de nouveaux bailleurs de fonds (l’Union européenne en particulier) ainsi que du doublement de la contribution de son pays hôte, Maurice. À ce jour, l’IFA a obtenu des engagements de la part de 22 de ses 45 pays membres. Des financements supplémentaires seront toutefois indispensables pour que le programme de travail de l’IFA pour l’EB24 soit intégralement financé et que l’institut puisse poursuivre l’expansion de ses activités afin de répondre aux besoins de la région en matière de développement des capacités au cours de cet exercice et des suivants.

Au début de l’année 2023, l’IFA a fait ses adieux à Ian Nield et Charline Ramspacher, conseillers résidents en politiques macroéconomiques et financières depuis 2016, et souhaité la bienvenue à leurs successeurs, Mme Muthoora et M. Aragon. Ian et Charline, qui ont dispensé plus de 80 cours sur un éventail de thèmes sans cesse plus large au cours de leurs années à l’IFA, font part de quelques-unes de leurs réflexions dans cette édition du bulletin d’information. Plus récemment, Vincent Degert, ambassadeur de l’Union européenne auprès de la République de Maurice et de la République des Seychelles, est arrivé au terme de sa période d’affectation. Au fil des années, il a assisté à plusieurs événements de l’IFA (que ce soit en personne ou à distance), au cours desquels il a fait part de son expérience et de ses éclairages aux participants. Il livre lui aussi ses impressions dans un entretien. Au nom de l’IFA, je tiens à remercier chaleureusement Ian, Charline et l’Ambassadeur Vincent Degert pour leurs contributions à l’institut et je leur souhaite la plus grande réussite dans leurs projets.



INFORMATIONS ET ÉVÉNEMENTS
RÉFLEXIONS DE MME CHARLINE RAMSPACHER ET M. IAN NIELD, CONSEILLERS RÉSIDENTS SORTANTS


Mme Charline Ramspacher
Je suis arrivée à l’IFA en septembre 2016 en qualité d’experte à long terme (LTX). J’arrivais avec ma famille du Luxembourg, où j’avais exercé dans le secteur bancaire au cours des dix années précédentes. Mon fils Oscar venait d’avoir un an quand nous sommes arrivés à Maurice et près de sept ans plus tard, nous nous sentons comme chez nous sur cette magnifique île.

Au cours des dernières années, l’IFA a connu de nombreux changements et a dû relever de nombreux défis dans son rôle de centre de formation, qu’il s’agisse de la refonte des modalités de ses activités de développement des capacités pendant le confinement lié à la COVID-19 ou de la plus récente expansion de ses opérations.Grâce aux personnes extraordinaires qui composent l’équipe de l’IFA, nous avons dispensé de plus en plus de cours, organisé davantage d’événements et contribué à la réussite de ce centre.

J’ai récemment intégré le centre régional de formation et d’assistance technique en Asie du Sud (SARTTAC) à Delhi (Inde), dont je suis la nouvelle conseillère en macroéconomie, mais Maurice occupera toujours une place à part dans mon cœur. Je souhaite la plus grande réussite à l’IFA. Mersi Moris !


Ian Nield
L’IFA ne comptait que quatre ans d’existence quand j’ai intégré l’équipe en qualité d’expert à long terme (LTX), début octobre 2016. À l’époque, nous ne dispensions qu’un peu plus de 20 cours par an et nous n’organisions qu’un ou deux événements en plus de cela. Les experts à long terme changeaient très souvent, avec un taux de rotation qui approchait les 100 % sur certaines années.

Un peu plus de six ans plus tard, au moment de quitter l’IFA pour entrer au centre d’assistance technique financière du Pacifique (PFTAC), j’ai pu constater que l’institut a avancé dans plusieurs domaines : il a su négocier la pandémie de COVID-19 ; il a fortement augmenté son volume d’activités (quadruplement pendant la pandémie et doublement après la pandémie) ; il a élargi ses supports de formation ainsi que ses modalités et formats (ex. : événements d’échanges entre pairs, conférences en ligne) ; il s’est attaché à faire appel à des experts à long terme des différents AFRITAC en tant que conseillers ; il participe à des activités d’AT avec les AFRITAC ; il a lancé des activités d’AT au sein de sa structure et il a assuré la stabilité de son équipe d’experts à long terme.

Grâce à l’investissement de son équipe et des participants, l’IFA contribue à la transformation des pays. Il évolue en fonction des besoins de ses pays membres. À ma petite échelle, j’ai participé à certaines réussites de l’IFA. Je n’aurais pas été en mesure d’apporter ces contributions sans le soutien et l’implication de l’équipe autour de moi : les participants aux cours, les responsables de programmes, l’équipe informatique, les interprètes, la direction de l’IFA et ma collègue experte à long terme, Charline.

Je souhaite aux services de l’IFA et aux participants (anciens et futurs) la plus grande réussite dans leurs projets.


INTERVIEW DE M. VINCENT DEGERT, AMBASSADEUR DE L’UNION EUROPÉENNE AUPRÈS DE LA RÉPUBLIQUE DE MAURICE ET DE LA RÉPUBLIQUE DES SEYCHELLES


L’UE est un partenaire majeur des activités de développement des capacités en Afrique subsaharienne (AfSS). Quelles sont les priorités de l’UE pour la région ?

Le cadre d’action régissant la coopération au développement de l’UE a été établi par le consensus européen pour le développement, qui définit la vision politique sur laquelle reposent les propositions financières du cadre financier pluriannuel (2021–2027). L’objectif central de la coopération au développement de l’UE au niveau mondial demeure l’éradication de la pauvreté et la mise en œuvre des objectifs de développement durable de l’agenda 2030 des Nations Unies. La pandémie de COVID-19 a mis au jour plusieurs enjeux mondiaux ainsi que de nouvelles grandes priorités pour les pouvoirs publics, comme la nécessité de placer la santé au cœur de leur action et l’importance de la stabilité macroéconomique.

Plus près de nous, nous avons établi quelques priorités plus précises s’agissant de notre soutien à la région AfSS. Nous avons conçu nos programmes de soutien jusqu’en 2027 autour de six domaines prioritaires :
  • le développement humain, à savoir la santé, l’éducation et les compétences ;
  • la gouvernance, la paix et la sécurité, ainsi que la culture ;
  • la transition vers une économie verte ;
  • le numérique et la science, la technologie et l’innovation ;
  • la croissance durable et des emplois décents, à savoir l’intégration économique, le commerce et les liaisons de transport, la finance durable, le climat des investissements, et le développement du secteur privé ; et
  • les migrations et les déplacements forcés.
La région a été frappée de plein fouet par la multiplication de chocs sans précédent. Comment l’UE contribue-t-elle aux plans de rétablissement des pays ?

Sur le plan économique, l’AfSS est confrontée à une concomitance rarement vue auparavant de chocs et de défis pour les pouvoirs publics. La guerre de la Russie en Ukraine engendre de grandes tensions sur l’économie mondiale, ce qui affaiblit la reprise après la pandémie et met en péril la stabilité macroéconomique. L’un des plus grands risques réside dans le niveau d’endettement élevé des pays. Sous la conduite du FMI, il convient de concevoir soigneusement une solution impliquant l’ensemble des parties prenantes, y compris la Chine, qui est un des principaux pourvoyeurs de prêts. Les décideurs doivent composer avec un environnement extrêmement complexe dans lequel ils sont contraints de réaliser des arbitrages délicats qui viennent s’ajouter à des difficultés sans précédent sur le long terme, comme l’aggravation des inégalités, l’exacerbation des fragilités et des conflits, le creusement du fossé numérique et la menace existentielle que représente le changement climatique.

L’UE a décidé de venir en aide aux pays par des programmes véhiculant une « approche centrée sur les personnes » qui intègre donc les principes « Ne laisser personne de côté » et « Ne pas nuire », et qui lutte contre les inégalités. Les programmes agissent en faveur de l’égalité entre les genres, de l’inclusion et d’une approche fondée sur les droits de l’homme, ainsi que d’investissements en faveur des femmes et de la jeunesse.

Sur le plan économique, l’UE œuvre depuis longtemps à l’instauration d’un environnement macroéconomique durable et à la fourniture d’activités de développement des capacités et d’apprentissage entre pairs afin de soutenir le développement et la mise en œuvre de mesures macroéconomiques et budgétaires judicieuses en AfSS, dans le but de réaliser un développement économique pérenne. Le sixième sommet Union africaine – Union européenne de février 2022 a confirmé que l’UA et l’UE ont des intérêts convergents dans de nombreux domaines tels que la promotion d’une économique africaine durable et créatrice d’emplois, et la lutte contre le changement climatique.

J’estime cependant que la modalité la plus importante du soutien de l’UE aux pays passe par notre travail conjoint avec le FMI. Comme vous le savez, l’UE travaille en étroite collaboration avec le FMI. Sur l’ensemble de l’Afrique, nous apportons des financements aux cinq centres régionaux d’assistance technique du FMI (AFRITAC). L’UE finance l’AFRITAC Sud depuis sa création, en 2011. Cette collaboration a pour objectif d’appuyer des mesures macroéconomiques, financières et budgétaires avisées dans la région, et de soutenir la reprise économique des pays à la suite de la pandémie de COVID-19. Cela contribuera également à améliorer l’intégration régionale et à soutenir la croissance économique dans les 13 pays membres de l’AFRITAC Sud. L’action contribue au déploiement de Global Gateway Africa et de la stratégie de l’UE en faveur de l’investissement en Afrique.

Une mission de l’UE s’est rendue à l’AFRITAC Sud et à l’institut de formation pour l’Afrique (IFA) début 2023 afin d’évoquer le nouvel accord-cadre UE/FMI pour les deux institutions. Que pouvez-vous nous dire au sujet de cet accord ?

Comme je l’ai dit, nous finançons les AFRITAC depuis des décennies. Nous reconnaissons l’efficacité du modèle du FMI en matière de développement des capacités dans des domaines macroéconomiques fondamentaux ainsi que sa précieuse complémentarité avec le programme de l’UE. Dans la lignée des importantes réalisations accomplies par le passé, l’UE a décidé en 2022 de continuer à soutenir les AFRITAC sur la période 2021–2027 afin de participer à la consolidation des processus de réforme en Afrique, compte tenu de leur nature à long terme. La nouvelle contribution de l’UE au FMI est de l’ordre de 50 millions d’euros et elle cible 45 pays d’AfSS. Les cinq centres d’AfSS soutenus par cette action sont :

M. Vincent Degert, ambassadeur de l’UE auprès de la République de Maurice, et M. Sukhwinder Singh, directeur de l’AFRITAC Sud et de l’IFA lors d’un atelier conjoint AFRITAC Sud–IFA portant sur les normes comptables internationales du secteur public, le 7 mars 2023

L’UE apporte également son soutien à l’IFA, ce qui constitue une première. L’UE est intimement convaincue que le travail accompli par les AFRITAC et l’IFA est essentiel car il associe le savoir-faire local et le développement des capacités sur le terrain à des conseils techniques stratégiques ainsi qu’à l’expérience en matière d’enseignement apportée par le siège du FMI et les activités d’AT concrètes. Ces différentes formes de soutien répondent bien aux besoins spécifiques des pays de la région. L’équipe de la mission de l’UE, qui s’est rendue à l’AFRITAC Sud et à l’IFA en mars 2023, avait pour objectif de parachever la convention juridique avec le FMI portant sur un contrat de 50 millions d’euros. La mission était dirigée par notre collègue Mme Vivien Rigler, du siège de la Commission européenne à Bruxelles. Elle était accompagnée par une de mes collègues basée ici, à la délégation de l’UE à Maurice, Mme Lalita Nosib. Avec M. Benoît Wiest, l’un de vos collègues du FMI basé à Bruxelles, elles ont travaillé en étroite collaboration avec l’équipe de l’AFRITAC Sud et de l’IFA pendant une semaine entière afin de convenir d’objectifs conjoints à atteindre grâce à cette nouvelle convention. Je profite de cette occasion pour remercier le directeur de l’AFRITAC Sud et de l’IFA, M. Sukhwinder Singh, qui, avec toute son équipe, a apporté des éclairages essentiels qui ont permis de concrétiser cette convention. La convention a été signée le 16 juin 2023. C’est avec une très grande fierté que j’informe vos lecteurs que ce nouvel appui en faveur de 45 pays africains sera géré par ma délégation basée ici, à Maurice. Nous avons hâte de collaborer étroitement avec l’AFRITAC Sud, l’IFA, les autres AFRITAC et le FMI afin d’assurer une mise en œuvre pleinement réussie de cette nouvelle convention marquante.

Vous quittez Maurice après y avoir passé quatre ans. Pensez-vous à des anecdotes ou des souvenirs que vous aimeriez raconter à nos lecteurs ?

Je suis arrivé à Maurice en septembre 2019. Mon mandat à Maurice a été marqué par trois grands chocs. Le premier, bien sûr, a été la pandémie de COVID-19, qui a commencé en mars 2020. Le deuxième est intervenu en mai 2020, quand Maurice a intégré la liste de l’UE des pays présentant un risque élevé de blanchiment des capitaux à la suite de son entrée dans la liste de l’OCDE/du GAFI. À ces deux chocs, est venu s’ajouter un troisième, à savoir la catastrophe de la marée noire provoquée par le Wakashio en juillet 2020. Ces trois chocs m’ont marqué à jamais car ils ont beaucoup occupé mon mandat à Maurice. Je tiens à informer les lecteurs que l’UE assurait la co-présidence du comité de coordination de l’assistance technique (TACC) mis sur pied avec d’autres partenaires pour le développement afin de superviser et d’accompagner les autorités mauriciennes dans l’amélioration de leur régime de LBC/FT. Cette initiative mérite d’être saluée car elle a aidé les autorités à respecter la plupart des exigences de conformité technique du GAFI et a permis au pays d’être retiré de la liste grise du GAFI et de la liste à haut risque de l’UE, en même temps qu’elle a amélioré les notes de risque du pays. Je raconte cela pour que les lecteurs prennent conscience des implications d’une bonne gouvernance et du devoir de vigilance sur le plan financier. La protection de l’intégrité de son système financier, y compris du secteur des entreprises internationales, reste fondamentale pour Maurice, compte tenu de son architecture économique et financière.

L’UE a également fait le nécessaire de son côté en révisant le processus d’inclusion dans les listes relatives à la LBC/FT. Nous disposons désormais de listes plus réactives, avec des sanctions directement proportionnelles aux risques concernés, et nous accompagnons l’inclusion dans cette liste de recommandations en vue d’améliorations.


10E RÉUNION DU COMITÉ D’ORIENTATION DE L’IFA, KINSHASA, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, 15 JUIN 2023


En cette année qui voit l’IFA boucler sa première décennie d’activités, au cours de laquelle ses opérations ont rapidement gagné en ampleur, le comité d’orientation s’est retrouvé pour sa 10e réunion le 15 juin à Kinshasa, en République démocratique du Congo, sous la présidence de M. Nicolas Kazadi Kadima-Nzuji, ministre des Finances du pays. Cette réunion a attiré la participation (en ligne ou en personne) de 97 fonctionnaires ainsi que de 18 pays membres contributeurs. Le comité a validé le programme de travail pour l’exercice budgétaire 2024 et il a notamment approuvé : i) l’accent mis sur les thèmes macroéconomiques et financiers fondamentaux, y compris les questions conjoncturelles critiques que sont la viabilité de la dette et des finances publiques ; ii) l’accroissement du nombre de formations sur de nouvelles priorités telles que le climat, le passage au numérique et l’égalité entre les genres ; iii) la combinaison de formats en personne et en ligne, qui permet de répondre à la demande excédentaire malgré les contraintes de financement, et la volonté d’innover sans cesse avec des modalités hybrides et mixtes ; et iv) le renforcement continu des partenariats avec d’autres centres régionaux de développement des capacités du FMI visant à répondre à la demande non satisfaite. Le comité a remercié tous les contributeurs financiers de l’IFA. Il a notamment souligné la récente augmentation de l’engagement du pays hôte, Maurice, et a remercié l’Union européenne pour la toute première contribution de la Commission européenne à l’IFA. L’IFA et le FMI remercient les autorités de la République démocratique du Congo pour leur accueil chaleureux et pour leur aide à l’organisation de la 10e réunion du comité d’orientation.

RETRAITE DES CHEFS DE L’ADMINISTRATION ET DU PERSONNEL LOCAL DES CRDC 2023


La retraite des chefs de l’administration et du personnel local des centres régionaux de développement des capacités (CRDC) 2023 s’est déroulée du 27 février au 3 mars au siège du FMI, à Washington. L’ordre du jour portait notamment sur les ressources humaines, la plateforme CDMAP, les services intégrés et les équipements, la gestion financière et les contrôles financiers, et la communication et les technologies. L’IFA était représenté par M. Kanand Gooly, chef de l’administration, et Mme Wenda Morin, responsable de programme.

ATELIERS DE L’IFA « CHANGEMENT CLIMATIQUE ET POLITIQUES MACROFINANCIÈRES » AVEC L’AFRITAC EST ET L’AFRITAC SUD


L’IFA a coorganisé deux ateliers sur le « Changement climatique et politiques macrofinancières » avec l’AFRITAC Est et l’AFRITAC Sud. Le premier, organisé avec l’AFRITAC Est, s’est déroulé à la Kenya School of Monetary Studies, à Nairobi du 6 au 10 mars. Il a réuni 25 participants venus d’Éthiopie, du Kenya, du Malawi, d’Ouganda, du Rwanda, du Soudan du Sud et de Tanzanie. M. Patrick Njoroge, ancien gouverneur de la banque centrale du Kenya, a prononcé l’allocution de clôture, dans laquelle il a souligné les problèmes posés par les chocs climatiques et l’importance d’intégrer le changement climatique dans la formulation des politiques publiques. Du 5 au 9 juin 2023, l’IFA et l’AFRITAC Sud ont collaboré avec la Banque de réserve d’Afrique du Sud (SARB) sur l’organisation d’un atelier à Johannesburg (Afrique du Sud), auquel ont participé 30 fonctionnaires issus de 10 pays membres de l’AFRITAC Sud. Les participants se sont vus présenter différents thèmes tels que les risques et les vulnérabilités liés au changement climatique, le renforcement de la résilience à l’aide de mesures d’adaptation et d’atténuation, la gestion des risques pour les secteurs budgétaire et financier, et la mobilisation de financements de l’action climatique. Les participants ont par ailleurs découvert plusieurs outils mis au point par le FMI pour intégrer les catastrophes naturelles et le changement climatique dans les cadres de politiques publiques. Ils ont aussi présenté des exposés sur leurs pays afin de faciliter l’apprentissage par les pairs. Plusieurs partenaires extérieurs ont également assisté aux ateliers. À ce jour, le bureau britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth (FCDO), l’agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et le Fonds vert pour le climat y ont envoyé des membres de leurs services. L’IFA prévoit de collaborer avec d’autres centres régionaux d’assistance technique afin de proposer des ateliers similaires dans l’ensemble de l’AfSS.

L’IFA EN CHIFFRES






Au cours de la période janvier – juin 2023, 671 fonctionnaires issus de 49 pays d’Afrique subsaharienne ont suivi des cours de l’IFA. La demande reste élevée puisque l’institut a enregistré 3 109 candidatures sur cette période, ce qui représente près de cinq fois le nombre de candidats retenus en moyenne.

Dans la logique du taux de participation encourageant des femmes, le taux d’acceptation des candidates féminines s’est élevé à 29 %, contre 18 % pour les candidats masculins, si bien que les femmes représentent 40 % du total des participants.

L’IFA a également enregistré une encourageante progression de la participation des pays lusophones, passée de 10 % pour la période juillet–décembre 2022 à 12 % pour la période janvier–juin 2023. Cette augmentation tient en grande partie au fait qu’un service d’interprétation vers le portugais est assuré lors de tous les cours.



FORMATIONS DE L’IFA



De janvier à juin 2023, l’IFA a organisé 24 cours sur les thèmes constituant le cœur de l’activité du FMI ainsi que sur de nouvelles priorités telles que l’égalité entre les genres, la fintech, la corruption et les monnaies numériques, entre autres. Vous trouverez ci-dessous une présentation plus détaillée de quatre de ces cours, dont la liste complète figure dans le tableau 1.

FORMATIONS DE L’IFA

Développement financier et inclusion financière
9–27 janvier 2023


L’ICD a dispensé son premier cours mixte sur le développement financier et l’inclusion financière (FDFI) à l’IFA du 9 au 27 janvier 2023. Le cours a pris la forme d’une semaine de formation à distance et d’une autre semaine d’échanges en personne à Maurice, entrecoupées d’une semaine de pause. Composé de séances d’apprentissage asynchrone et synchrone, le volet à distance portait sur des notions conceptuelles relatives au développement des marchés de capitaux, à l’accès des PME au crédit et à la fintech. De nature pratique, le volet en personne comportait des études de cas, des ateliers et des exposés consacrées à l’évaluation des performances de trois systèmes financiers en Afrique. Les animateurs ont été satisfaits du résultat de ce cours en apprentissage mixte. Par rapport aux cours classiques en personne ou à distance, il a donné lieu à une implication beaucoup plus riche, plus fréquente et plus large des participants, ce qui a engendré des possibilités d’apprentissage par les pairs plus importantes. Plus souple, ce format a permis de mieux personnaliser les contenus afin de traiter les questions et les inquiétudes soulevées pendant le cours. Devant le fort intérêt exprimé par les participants, une étude de cas consacrée aux taxes sur les paiements mobiles a été ajoutée.


Viabilité de la dette et restructuration de la dette
17–20 janvier 2023


Proposé par le département juridique en collaboration avec le département de la stratégie, des politiques et de l’évaluation, le département des marchés monétaires et de capitaux, et le département Afrique du FMI, le cours sur la viabilité de la dette et la restructuration de la dette s’est déroulé à l’IFA du 17 au 20 janvier 2023. Il a enregistré la participation de 36 fonctionnaires issus de 26 pays d’Afrique subsaharienne. Le cours a livré aux participants une vue d’ensemble des outils d’analyse de viabilité de la dette ; des meilleures pratiques en matière de gestion de la dette souveraine ; des principes et dispositifs de restructuration de la dette souveraine, y compris d’expériences passées dans certains pays ; et du rôle, du mandat et des politiques du FMI dans le cadre de la restructuration de la dette souveraine de ses pays membres. Ce cours a également donné un aperçu de l’aide disponible sur le continent pour les pays africains s’engageant dans des opérations de restructuration de leur dette souveraine. À l’occasion de ce tour d’horizon, des membres des services du département Afrique, de la facilité africaine de soutien juridique (ALSF) et de la Banque mondiale ont exposé l’aide pouvant être apportée par leurs institutions respectives.


Inégalités entre les genres et macroéconomie
30 janvier – 3 février 2023


En s’appuyant sur le franc succès rencontré par le cours innovant de l’IFA sur les inégalités entre les genres et la macroéconomie, l’ICD a ajouté un nouveau cours Inégalités entre les genres et macroéconomie à son programme. La première édition de ce cours, dispensée en personne à l’IFA du 30 janvier au 3 février 2023, a suscité un fort intérêt, avec 136 candidatures pour 26 places disponibles. Les participants avaient à cœur de faire part des expériences de leurs pays en la matière, ce qui a donné lieu à des échanges et débats animés tout au long du cours. Ils se sont également montrés très actifs lors d’un exposé de sensibilisation à la Stratégie du FMI pour l’intégration des questions de genre 2022, programmé lors du premier jour de la formation. Le cours a reçu une évaluation globale de 4,8 sur 5 et les participants ont enregistré un gain d’apprentissage appréciable de 13,3 % en moyenne.


Cours mixte d’introduction sur les IHF et les comptes nationaux trimestriels
24–28 avril 2023


Un cours consacré aux comptes nationaux trimestriels et aux indicateurs à haute fréquence a été organisé par le département des statistiques avec l’appui de l’IFA. Financé par le fonds « Données pour décider », il a pour la première fois été dispensé sous un format mixte. Il comportait un volet d’apprentissage asynchrone en ligne et un volet d’apprentissage synchrone organisé dans les locaux de l’IFA. Au cours de la partie asynchrone, les participants ont validé les différents supports en autonomie, avec l’assistance des conférenciers sur des heures de permanence définies. Le volet d’apprentissage synchrone a été consacré à des points pratiques relatifs à établissement des comptes. Les participants ont donné une excellente note au cours (4,9 sur 5). Ils ont enregistré des gains d’apprentissages importants, aux alentours des 32 %.

SÉMINAIRES EN LIGNE/ÉVÉNEMENTS D’INFORMATION




Pour compléter les formations en personne et diversifier les modalités de ses activités de DC, l’IFA a organisé, de janvier à juin 2023, cinq événements sous une autre forme (séminaires en ligne, conférences à distance, ateliers, séances d’information) que les cours traditionnels. Ces événements sont répertoriés dans le tableau 2 et deux d’entre eux sont décrits plus en détail ci-dessous.



SÉMINAIRE EN LIGNE
Gestion du risque en matière de réserves de change
28–30 mars 2023


Un séminaire en ligne de trois jours a été consacré à l’application à la gestion des réserves de change de la stratégie ERM (gestion des risques des entreprises), utilisée pour détecter et gérer les risques auxquels les sociétés font face tout en tenant compte de leur appétit/tolérance pour le risque. Le gouverneur adjoint de la banque centrale d’Israël (BoI), Andrew Abir, ainsi que des experts de la banque centrale du Brésil (CBB) et du département des marchés monétaires et de capitaux (MCM) du FMI i) ont évoqué le rôle du cadre ERM dans l’aide à la prise de décisions en favorisant une gouvernance renforcée, en améliorant la transparence et en permettant une allocation des ressources efficiente ; ii) ont expliqué comment l’ERM peut être utilisée en pratique dans la gestion des réserves internationales ; iii) ont présenté la méthode utilisée par le FMI pour appliquer l’ERM à la gestion des réserves de change ; et iv) ont fourni des éclairages illustratifs et pratiques tirés des expériences de la CBB, de la BoI et du FMI en la matière.


SÉMINAIRE EN LIGNE
Chapitres 3 et 4 des Perspectives de l’économie mondiale
12 juin 2023


L’IFA a organisé un exposé en ligne consacré à deux chapitres analytiques des Perspectives de l’économie mondiale d’avril 2023. Plus de 350 personnes de l’ensemble de l’AfSS y ont assisté. M. Andrea Presbitero (chef de division adjoint, département des études) a expliqué comment la fragmentation entraîne un réalignement des flux d’IDE. M. Sakai Ando a montré en quoi les épisodes de rééquilibrage budgétaire connus par le passé peuvent éclairer les pouvoirs publics dans les défis auxquels ils sont actuellement confrontés en matière de finances publiques. Les échanges ont entre autres porté sur la manière dont les pays peuvent améliorer leur situation pour attirer des flux d’IDE et sur l’importance de la composition du rééquilibrage budgétaire. Les implications de différentes formules de rééquilibrage en matière de distribution ont également été évoquées.



SÉMINAIRES DE RECHERCHE DE L’IFA ENTRE PAIRS



De janvier à juin 2023, l’IFA a continué d’organiser des séminaires de recherche entre pairs (P2PRS) afin de développer les réseaux de recherche dans l’AfSS, en offrant aux fonctionnaires et aux universitaires de la région intéressés une plateforme pour présenter leurs travaux en cours. Les cinq exposés présentés lors des P2PRS (voir le tableau 3) concernaient des études sur la gouvernance, le secteur bancaire et l’énergie, entre autres. Elles sont toutes accessibles ici en anglais, français et portugais.

COMMENTAIRES DES PARTICIPANTS


132 ... les bons retours de mes collègues qui avaient déjà participé à des cours de l’IFA se sont confirmés. M. Christian Lubabila KANDOLO, économiste/assistant, direction de la recherche et des statistiques, banque centrale du Congo
AT 23.23 Programmation et politiques financières
J’ai vraiment apprécié mon séjour à Maurice (les paysages, l’océan et les visites dans d’autres villes). Les bons retours de mes collègues qui avaient déjà participé à des cours de l’IFA se sont confirmés lors de cette première expérience. J’ai trouvé le contenu du cours très informatif. Les séances des ateliers étaient bien préparées, ce qui nous a permis de bien assimiler les différents thèmes présentés par les intervenants. Le partage des connaissances avec les autres participants a été un gros point fort du cours. J’ai hâte de recevoir votre invitation pour d’autres cours à Maurice.

132 Un ensemble de connaissances essentiel pour les pays fortement surendettés M. Frank PRAH, économiste, direction des études, banque centrale du Ghana
AT 23.20V Viabilité de la dette et restructuration de la dette
Un cours riche en enseignements qui est tombé à point nommé. S’agissant de la restructuration de la dette souveraine, je me sens bien mieux armé pour évaluer les actions à entreprendre et le calendrier correspondant, les actions qu’il convient d’éviter, les coûts et avantages du processus, et la façon de réduire les inévitables effets négatifs. Il s’agit selon moi d’un ensemble de compétences essentiel pour les pays fortement endettés où une restructuration est imminente. Cela permettra d’éviter des erreurs inutiles susceptibles d’aggraver les répercussions socioéconomiques négatives.

132 ... cette formation, qui est très enrichissante et dynamique, a parfaitement répondu à mes attentes Mme Sarindralalaina RAHOILISOA, assistante, chargée d’études, approbation et résolution, banque centrale de Madagascar
AT 23.28 Restructuration et résolution des banques
J’ai eu le privilège de participer à la formation dispensée par l’IFA–FMI à Ébène (Maurice) du 27 au 31 mars, qui était consacrée à la restructuration et la résolution des banques. En tant que chargée des résolutions auprès de la Commission de supervision bancaire et financière de Madagascar, j’ai trouvé cette formation très enrichissante et dynamique, et elle a parfaitement répondu à mes attentes. Cela tient aussi aux compétences des formateurs. Je remercie tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette formation !



DU NOUVEAU DANS LES SERVICES
DU NOUVEAU DANS LES SERVICES : PRISCILLA MUTHOORA
Priscilla Muthoora a intégré l’IFA en janvier 2023 en qualité de conseillère résidente chargée des politiques macroéconomiques et financières. Auparavant, elle était économiste principale au département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI. Entrée au FMI en 2009, elle a participé à plusieurs missions dans des pays d’Afrique subsaharienne. Elle a également fait partie de l’équipe de base qui coordonne la production du Moniteur des finances publiques du FMI. Ses travaux portent sur la politique budgétaire et les institutions budgétaires, sur les inégalités, ainsi que sur l’économie politique permettant de réaliser une croissance inclusive. Priscilla est titulaire d’une maîtrise en sciences économiques appliquées au développement et d’un doctorat en économie de l’Université d’Oxford.

DU NOUVEAU DANS LES SERVICES : NICOLAS ARAGON
Avant de prendre ses fonctions à l’institut de formation pour l’Afrique et l’AFRITAC Sud, M. Nicolas Aragon occupait le poste d’économiste principal à la Banque nationale d’Ukraine, où il a appuyé à plusieurs reprises la riposte des pouvoirs publics pendant la pandémie de COVID-19 puis au cours de la guerre. Ses travaux de recherche, au croisement des crises économiques, de la croissance et des politiques publiques, visent à appuyer l’action des décideurs, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement. Il a tenu des conférences à l’Université Charles-III de Madrid et à la Kyiv School of Economics, et occupé le poste d’expert en modélisation du risque à la banque UBS. Nicolas est argentin ; il a obtenu son doctorat en sciences économiques à l’Institut universitaire européen.

DU NOUVEAU DANS LES SERVICES : NADEEM JEETUN
Nadeem Jeetun est entré à l’institut de formation pour l’Afrique en mars 2023. Il occupait jusque-là le poste d’économiste à la banque centrale de Maurice, au sein de laquelle il a passé sept ans, principalement à la direction des études économiques, avec quelques passages au bureau du gouverneur et à la direction monétaire. Ses domaines de travail portent sur la politique monétaire, les prévisions, et les études économiques appliquées. Avant d’entrer à la banque centrale, Nadeem a travaillé dans les secteurs des télécommunications et des études de marché. Il est titulaire d’un diplôme en économie de l’University College London et d’un master en économie des affaires de la City University de Londres. Il possède également la certification IPMA niveau D d’assistant à la gestion de projets.

DU NOUVEAU DANS LES SERVICES : SANDHYA RUGHOO
Mme Rughoo a travaillé dans l’enseignement pendant une dizaine d’années. Ses domaines de compétence sont l’audit et l’amélioration des processus. Elle a passé l’essentiel de sa carrière en Australie, à l’Australian Institute of Business, où elle a gravi les échelons jusqu’à devenir responsable du département des évaluations. Titulaire de la certification Blackboard, elle a participé à la mise en œuvre d’autres systèmes d’information pédagogique et systèmes d’apprentissage tels que Moodle. Grâce à son sens de l’organisation et à son goût pour le partage des connaissances, elle était à la tête d’une équipe à l’Open University of Mauritius, avant d’entrer à l’institut de formation pour l’Afrique du FMI le 16 janvier 2023.

DU NOUVEAU DANS LES SERVICES : MOKSHADA RAUMNAUTH
Passionnée de mathématiques et de leurs liens étroits avec la résolution des problèmes et l’infinité des possibilités, Mokshada est titulaire d’un baccalauréat spécialisé (avec mention) en mathématiques et statistiques et d’une maîtrise en statistiques appliquées aux études opérationnelles. Avant d’entrer au ministère de l’Intégration sociale, de la Sécurité sociale et de la Solidarité nationale, où elle a passé six ans au service de l’initiative des pouvoirs publics en faveur des populations marginalisées, elle a effectué un stage en tant d’éducatrice en mathématiques dans un établissement d’enseignement secondaire. Elle avait pour mission d’encourager les jeunes filles à s’intéresser à des sujets liés aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques. Elle est entrée à l’institut de formation pour l’Afrique en décembre 2022.
Nous vous remercions d’avoir consulté ce bulletin d’information !
Institut de formation pour l’Afrique| Ébène | Facebook
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REMERCIEMENTS

Cette 10e édition du bulletin d’information a été préparée par M. Sukhwinder Singh (directeur), M. Carlos de Resende (directeur adjoint) et Mme Priscilla Muthoora (économiste principale). Mme Wenda Morin, responsable de programme, a coordonné la logistique et le processus de publication. Nous souhaitons exprimer notre grande reconnaissance aux personnes suivantes pour leurs contributions :
  • M. Vimal Thakoor, économiste principal, IFA–FMI, Maurice
  • M. Nicolas Aragon, économiste, IFA–FMI, Maurice
  • M. Nadeem Jeetun, analyste économique, IFA–FMI, Maurice
  • M. Kanand Gooly, chef de l’administration, IFA–FMI, Maurice
  • Mme Deena Veerapen, responsable de programme, IFA–FMI, Maurice
  • Mme Diksha Ramdawa, responsable de programme, IFA–FMI, Maurice
  • Mme Anna Joorun-Somna, responsable de programme, IFA–FMI, Maurice
  • Mme Mokshada Raumnauth, responsable de programme, IFA–FMI, Maurice
  • Mme Sandhya Rughoo, responsable de programme, IFA–FMI, Maurice
  • Mme Shamneez Mohamudbucus, administratrice informatique, IFA-FMI, Maurice
  • M. Steeve Rackin, technicien informatique, IFA–FMI, Maurice
  • Mme Charline Ramspacher, conseillère résidente sortante de l’IFA
  • M. Ian Nield, conseiller résident sortant de l’IFA
  • M. Christian Lubabila Kandolo, Banque centrale du Congo, République démocratique du Congo
  • M. Frank PRAH, banque centrale du Ghana, Ghana
  • Mme Sarindralalaina RAHOILISOA, banque centrale de Madagascar, Madagascar