BULLETIN D’INFORMATION : JANVIER-JUIN 2022
Anglais Portugais
L'Institut de formation pour l’Afrique (IFA) fait partie d'un réseau de centres de formation régionaux du FMI dans le monde entier, qui aident à développer la capacité d'élaboration des politiques des pays en transférant les compétences économiques et les meilleures pratiques. Maurice, le Malawi, le Nigéria, l'Afrique du Sud, le Zimbabwe, la Chine, l'Allemagne et la Banque européenne d'investissement sont les donateurs actuels de l'institut. L'institut est situé à Bramer House, Ebene, Maurice.
DANS CE NUMÉRO
  • Points saillants
  • Formations de l’IFA
  • Séminaires en ligne et conférences
  • Commentaires des participants sur les événements de DC de l’IFA
  • Activités sociales
Points saillants relevés par M. Abdoul Aziz Wane
directeur de l’IFA


Au cours des six mois écoulés entre janvier et juin 2022, l’IFA a continué de remplir sa mission consistant à offrir à ses 45 pays membres des services de développement des capacités de haute qualité adaptés à la demande, qui ont pris la forme de 24 cours dispensés en classe et de 9 activités de DC sous d’autres formats, comme des séminaires en ligne et des conférences. Tout en s’attachant à prodiguer des formations de qualité sur des thèmes macroéconomiques et financiers de base, l’IFA est de plus en plus attentif à l’évolution de la demande de formation en Afrique subsaharienne. Dans ce bulletin d’information, nous nous intéressons donc à des activités de DC mises en place par l’IFA dans de nouveaux domaines, tels que l’égalité des genres, le changement climatique, la fintech, les monnaies numériques des banques centrales et la gouvernance. Nous avons notamment organisé une conférence de haut niveau sur la gouvernance et la lutte contre la corruption, qui s’est déroulée au Botswana et a été l’un des temps forts du programme de l’IFA sur les six premiers mois de l’année. Parmi les autres faits marquants de ce semestre, notons également la conférence de haut niveau qui a fait suite au cours sur l’égalité des genres et la macroéconomie, ainsi que la 9e réunion du comité d’orientation de l’IFA, organisée dans le sillage de celle du comité de direction de l’AFRITAC Ouest 2 à Accra (Ghana), qui était consacrée aux activités en cours de l’IFA, au programme de travail pour l’exercice 2023 et aux plans stratégiques à moyen terme.

Bonne lecture !

FORMATIONS DE L’IFA



De janvier à juin 2022, l’IFA a dispensé 24 cours sur le cœur de l’activité du FMI (les politiques financières et la macroéconomie) et sur des thèmes émergents tels que l’égalité des genres, le passage au numérique et le changement climatique. Nous présentons ci-dessous un certain nombre d’entre eux. Les autres cours dispensés pendant cette période figurent au tableau 1.

Depuis mai 2021, tous les cours de l’IFA sont dispensés en trois langues, généralement en anglais, avec une interprétation simultanée en français et en portugais.



FORMATIONS DE L’IFA
Égalité des genres et macroéconomie
Du 24 janvier au 3 février 2022


Organisé conjointement avec ONU Femmes, le premier cours complet du FMI sur l’égalité des genres et la macroéconomie a été suivi par 45 participants sélectionnés, dont 25 femmes, issus de 21 pays. Les participants ont été sensibilisés à différentes dimensions de l’égalité des genres, aux incidences des inégalités sur les résultats macroéconomiques et aux ripostes envisageables pour les pouvoirs publics, et ils ont échangé sur ces sujets. Un séminaire connexe a souligné les bienfaits considérables associés à l’éradication de la violence fondée sur le genre en Afrique, que ce soit pour les individus, pour les familles ou pour l’ensemble des pays. Ouvert par des allocutions de Mme Ratna Sahay, conseillère principale sur l’égalité des genres au FMI, et de M. Maxime Houinato, directeur régional d’ONU Femmes, ce séminaire en ligne a été suivi par 214 participants. Son programme comportait des exposés de Mme Mireille Batamuliza, secrétaire permanente au ministère du Genre et de la Famille du Rwanda, et de membres des services du FMI et d’ONU Femmes.


FORMATIONS DE l’IFA
Séminaire sur les sauvegardes pour la région Afrique
Du 14 au 18 février 2022


Ce cours a présenté à des fonctionnaires de banques centrales la méthodologie d’évaluation des sauvegardes du FMI. Il a mis l’accent sur la gouvernance des banques centrales et l’importance d’un contrôle indépendant, de la transparence et de la reddition de comptes pour améliorer les dispositifs de sauvegarde financière. Il a aussi offert aux agents des banques centrales la possibilité de partager leur expérience du renforcement des sauvegardes et des cadres de gouvernance, et de la gestion des nouveaux problèmes auxquels ils sont confrontés.


FORMATIONS DE l’IFA
Aspects macroéconomiques du changement climatique
Du 14 au 21 avril 2022


Ce cours de quatre jours a été le premier dispensé par l’IFA sur le thème du changement climatique. Il a donné une vue d’ensemble des aspects scientifiques et des coûts économiques du réchauffement de la planète, et a évoqué des mesures d’adaptation et d’atténuation envisageables pour faire face au changement climatique, notamment la tarification des émissions de carbone ainsi que le verdissement de l’économie avec la suppression des subventions aux combustibles fossiles. Une réflexion a été consacrée au débat sur le réchauffement de la planète, et les difficultés et possibilités liées à la transition vers des modèles économiques plus respectueux de l’environnement ont été analysées. Grâce à des ateliers pratiques, les participants ont acquis une compréhension concrète de la façon de rendre les politiques climatiques inclusives.


FORMATIONS DE L’IFA
Questions générales relatives à la réglementation et à la supervision des fintechs
Du 7 au 10 mars 2022


Organisé par le département des marchés monétaires et de capitaux du FMI, ce cours consacré aux questions générales relatives à la réglementation et à la supervision des fintechs s’est tenu à l’IFA du 7 au 10 mars 2022. Il a été dirigé par Parma Bains, qui était assisté d’Ebru Sonbul Iskender et de Nobu Sugimoto. Suivi par 43 participants, il portait sur l’évolution mondiale de la réglementation des fintechs, l’incidence des géants du numérique sur les services financiers, les répercussions sur la politique publique d’une approche de réglementation neutre en matière de technologie, la croissance des technologies de surveillance (SupTech) et la nécessité d’une collaboration public–privé dans la création des technologies de réglementation (RegTech). Certains participants ont consacré des exposés à la situation des fintechs dans leurs pays respectifs. Cette formation a plu aux participants, qui ont apprécié le traitement de sujets techniques qui sont, la plupart du temps, difficiles à aborder en raison de l’hétérogénéité réglementaire d’un pays à l’autre. En effet, la réglementation est souvent inexistante ou alors à un stade embryonnaire, et elle accuse un retard certain au regard des progrès technologiques récents et en cours.


FORMATIONS DE L’IFA
Monnaie numérique des banques centrales : examen approfondi
Du 14 au 16 mars 2022


Ce cours, qui a été suivi par plus de 40 participants issus de 26 banques centrales, notamment celles de neuf pays fragiles, était consacré au processus de prises de décisions à haut niveau et de gestion de projets en matière de monnaies numériques des banques centrales. Conçu pour une grande interactivité grâce à une alternance d’exposés, d’études de cas/de simulations et de débats, il a suscité une forte implication des participants, qui ont formulé des commentaires très positifs dans l’enquête de satisfaction. Les participants ont particulièrement apprécié les précieux éclairages sur les monnaies numériques des banques centrales, notamment l’application pratique dans des pays qui avancent concrètement dans le déploiement de monnaies numériques (ex. : le Ghana). Ils ont également bénéficié de l’apprentissage entre pairs permis par ce format, qui a vu des fonctionnaires de banques centrales de pays participants donner des informations de première main au sujet de leurs travaux sur les MNBC.


FORMATIONS DE L’IFA
Viabilité de la dette et restructuration de la dette II – Aspects juridiques des emprunts internationaux
Du 4 au 8 avril 2022


Le cours consacré aux aspects juridiques des emprunts internationaux s’inscrit dans le programme de formation « Viabilité de la dette et restructuration de la dette ». Il a été organisé par le département juridique, avec la contribution de l’équipe du Forum sur la dette souveraine. Les participants i) ont bénéficié d’une vue d’ensemble des marchés internationaux des capitaux et des différents instruments de dette, ii) ont acquis une compréhension de la rédaction et de la négociation des principales clauses contractuelles d’instruments de dette, iii) se sont vu présenter les cadres juridiques de gestion de la dette publique et les principaux aspects juridiques participant à la transparence de la dette et iv) ont été sensibilisés au rôle, aux mesures et au mandat du FMI s’agissant de la dette souveraine. Le cours a été suivi par 60 participants, qui l’ont apprécié tout en suggérant le recours à des séances plus interactives.


SÉMINAIRES EN LIGNE




Pour compléter les formations en présentiel et diversifier ses modalités de prestation de DC, l’IFA a organisé, de janvier à juin 2022, plusieurs événements sous une autre forme (séminaires en ligne, conférences à distance et ateliers) que les cours traditionnels. Voici un coup de projecteur sur cinq d’entre eux. D’autres événements de ce type sont présentés au tableau 2.



SÉMINAIRE EN LIGNE
Atelier conjoint IFA/AFRITAC Sud/AFRITAC Est : Expérience des banques centrales d’Afrique subsaharienne relative à l’utilisation des systèmes de prévision et d’analyse
Du 10 au 14 janvier 2022


L’atelier s’appuyait sur le récent document de travail du département des marchés monétaires et de capitaux et de l’IFA intitulé « Taking Stock of IMF Capacity Development on Monetary Policy Forecasting and Policy Analysis Systems (FPAS) », qui est consacré aux difficultés de modélisation et de mise en œuvre rencontrées dans le cadre de l’assistance technique du FMI sur les systèmes de prévision et d’analyse. Des prévisionnistes de banques centrales et des membres des services du FMI de l’IFA, de l’AFRITAC Sud, de l’AFRITAC Est, du département des marchés monétaires et de capitaux, de l’institut pour le développement des capacités et du département Afrique ont fait part de leurs expériences avec l’utilisation de systèmes de prévision et d’analyse pour étayer les prises de décisions en matière de politique monétaire. Cet événement qui a rassemblé des intervenants de 18 banques centrales a été suivi par plus de 235 participants en moyenne.


SÉMINAIRE EN LIGNE
Séminaire en ligne de haut niveau IFA/CEF : Diversification économique
9 février 2022


Il s’agissait du deuxième séminaire en ligne de haut niveau conjointement organisé par l’IFA et le centre d’études économiques et financières pour le Moyen-Orient (CEF) du FMI. Cet événement, intitulé « Enseignements tirés de réussites en matière de diversification économique : la voie à suivre pour l’Afrique et le Moyen-Orient » a rassemblé des intervenants de renommée mondiale tels que Jose Antonio Ocampo (professeur à l’Université Columbia), des experts et hauts responsables du FMI, et des décideurs, tels qu’Abdelaziz Al Nuaimi, sous-secrétaire adjoint chargé du Secteur des affaires commerciales aux Émirats arabes unis. Suivi par plus de 550 participants, le séminaire a suscité de nombreuses discussions sur des thèmes tels que l’impact du passage au numérique, des politiques de change, de l’inclusion financière et de la pandémie de COVID-19 sur la diversification économique.


SÉMINAIRE EN LIGNE
Conférence de haut niveau : Modernisation de la politique monétaire en Afrique subsaharienne
Du 28 février au 2 mars 2022


Liée à l’atelier entre pairs consacré à l’expérience de l’utilisation de systèmes de prévision et d’analyse dans des banques centrales d’Afrique subsaharienne, la conférence était conjointement organisée par l’IFA, l’institut pour le développement des capacités, le département des marchés monétaires et de capitaux, l’AFRITAC Sud et l’AFRITAC Est. Elle a donné la possibilité à de hauts fonctionnaires de banques centrales d’Afrique subsaharienne de réfléchir sur les réformes monétaires récemment mises en œuvre dans la région et au-delà, et d’évoquer des pistes pour aller de l’avant, sur la base des expériences dans la région et des avis d’éminents experts en politique monétaire. De hauts responsables (gouverneurs, gouverneurs adjoints et directeurs de départements) de 21 banques centrales d’Afrique subsaharienne ont participé à cet événement marqué par les exposés de 13 décideurs d’Afrique subsaharienne ; de hauts fonctionnaires de la Banque centrale européenne, de la Banque nationale de la République tchèque et de la BRI ; de l’économiste en chef de la Banque mondiale, Madame Carmen Reinhart ; et de chercheurs de premier plan tels que les professeurs John Taylor (Université Stanford), Athanasios Orphanides (MIT), Kristin Forbes (MIT) et Andrew Levin (Dartmouth College). De hauts fonctionnaires du FMI ont également pris une part active à la conférence : le directeur du département Afrique du FMI, M. Abebe Selassie, a prononcé l’allocution d’ouverture ; le directeur du département des marchés monétaires et de capitaux, Tobias Adrian, a consacré un exposé à la réforme des cadres de politique monétaire et à la modernisation des opérations des banques centrales ; et les directeurs adjoints de l’institut pour le développement des capacités (Andrew Berg), du département des marchés monétaires et de capitaux (Chis Erceg, Jihad Alwazir et Dong He), et du département des études (Antonio Spilimbergo) ont animé plusieurs séances. L’événement a été suivi par 135 personnes, qui ont apprécié la possibilité de s’enrichir au contact de leurs pairs. Il a été bien accueilli : 82 % des participants interrogés l’ont trouvé « très utile » pour leur travail, et 94 % auraient envie de suivre un événement similaire sur le même thème à l’avenir.


SÉMINAIRE EN LIGNE
9e réunion du comité d’orientation de l’IFA
8 juin 2022


La 9e réunion du comité d’orientation de l’IFA a eu lieu à Accra (Ghana). Présidée par M. Sheku Bangura, ministre adjoint des Finances de la République de Sierra Leone, elle a rassemblé 78 représentants de 12 pays membres donateurs et des représentants de contributeurs, parmi lesquels la Banque européenne d’investissement, la République populaire de Chine, la Banque de réserve d’Afrique du Sud et le ministère fédéral allemand des Finances. Plusieurs observateurs issus de différents groupes ont également assisté à la réunion.

Les membres du comité d’orientation et les observateurs ont félicité l’IFA pour avoir su réagir promptement aux restrictions sur les voyages et les déplacements liées à la pandémie de COVID-19 en adaptant le format de ses activités de développement des capacités à l’environnement numérique, et pour avoir continué à appliquer les recommandations de la 6e réunion du comité d’orientation (2019) s’agissant du renforcement de ses opérations et de son implication sur de nouvelles priorités telles que l’égalité des genres, le changement climatique, le passage au numérique et la gouvernance.

Le comité d’orientation a noté que le niveau de la demande de formation de l’IFA non satisfaite reste élevé, malgré les efforts déployés pour étoffer l’offre. Il l’a encouragé à continuer de recourir aux formations à distance, tout en reconnaissant qu’elles ne peuvent à elles seules remplacer la participation en personne. Le comité directeur a salué les actions entreprises par l’IFA pour diversifier les formats de ses activités de développement des capacités et ses projets de conjuguer les formats présentiels, à distance, hybrides et mixtes à l’avenir. Le comité a également approuvé le programme de travail et le budget de l’IFA pour l’exercice 2023, notamment le recrutement de personnel supplémentaire afin d’aider le centre à faire face à l’expansion des opérations de l’IFA, nécessaire pour répondre à la demande élevée, tout en encourageant l’institut à renforcer ses partenariats avec des fournisseurs de DC dans la région. Le comité a pris note des récents progrès de l’IFA en matière de levées de fonds et a invité ses pays membres à contribuer au financement des opérations du centre au cours de sa phase II.


SÉMINAIRE EN LIGNE
Conférence de haut niveau : Promotion de la bonne gouvernance et lutte contre la corruption
13 et 14 juin 2022


Cette conférence de haut niveau a été conjointement organisée par l’IFA et le département du développement économique, du commerce, de l’industrie et des minéraux de la Commission de l’Union africaine (CUA) à Gaborone (Botswana). Des représentants du FMI, de la CUA et d’organismes de pays africains de promotion de la bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, ainsi que des décideurs se sont joints à des représentants d’autres organisations internationales (Transparency International et l’INTOSAI, par exemple) ainsi que du secteur privé et du milieu universitaire pour évoquer les incidences d’une mauvaise gouvernance et de la corruption sur le plan macroéconomique, et les bienfaits liés à une bonne gouvernance et à l’amélioration des dispositifs de lutte contre la corruption dans la promotion de la croissance économique, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté, conformément aux objectifs de développement durable des Nations Unies et à l’Agenda 2063 de la CUA.

La conférence a également abordé les besoins de l’Afrique subsaharienne en matière de développement des capacités sur les thèmes de la gouvernance et de la corruption ainsi que l’ouvrage récemment publié par le FMI, « Good Governance in Sub-Saharan Africa: Opportunities and Lessons », codirigé par le directeur de l’IFA, M. Abdoul Wane. Cet ouvrage porte sur la mise en œuvre de bonnes pratiques de gouvernance en Afrique et expose des recommandations destinées à améliorer l’efficacité de l’administration des finances publiques et de la gestion des ressources naturelles.

M. Olesitse Masimega, secrétaire au Développement et au Budget du Botswana, a souhaité la bienvenue aux participants et a insisté sur le fardeau qu’une gouvernance déficiente et la corruption font peser sur les finances publiques et les résultats escomptés des services publics. Mme Antoinette Sayeh, directrice générale adjointe du FMI, a prononcé l’allocution principale, dans laquelle elle a souligné que les pays dotés d’institutions économiques plus solides se montrent plus robustes face aux crises et y réagissent plus efficacement, quel que soit leur niveau de développement. Elle a aussi évoqué l’importance des réformes pour le renforcement institutionnel. Pour clôturer l’événement, M. Moses Pelaelo, gouverneur de la Banque du Botswana, a insisté sur l’occasion donnée aux pays africains d’exploiter les bienfaits du passage au numérique pour améliorer la transparence, promouvoir la bonne gouvernance et lutter contre la corruption, signalant la nécessité d’affecter des ressources en faveur des initiatives liées à la transformation numérique. Environ 80 personnes ont participé à cette conférence.

COMMENTAIRES DES PARTICIPANTS

132 Acquérir de nouvelles connaissances et renforcer certains savoirs acquis à l’université. M. Inocêncio Eduardo Nangolo LUCAS, agent des douanes en comptabilité, département du Trésor et du Patrimoine de l’État, ministère des Finances de l’Angola
Je suis très heureux d’avoir été retenu pour suivre les cours Fonds monétaire international. Cette expérience a été unique. Ces cours, en l’occurrence celui consacré aux diagnostics macroéconomiques, ont été très importants, car ils m’ont permis d’acquérir de nouvelles connaissances et de renforcer certains savoirs acquis à l’université et dans l’exercice de mes fonctions en tant que technicien au département Comptabilité, Trésorerie et Actifs publics. Je tiens à souligner que les compétences et la maîtrise des enseignants sur les thèmes du cours ont été fondamentales pour accélérer l’apprentissage et rendre ma participation encore plus fructueuse.

Parmi les nombreuses compétences acquises au fil de ce cours, je retiendrai notamment les suivantes : 1) analyser et calculer le produit intérieur brut dans les trois optiques et évaluer les perspectives à moyen terme de l’économie, en particulier la viabilité de la dette extérieure et de la dette publique ; 2) analyser la production potentielle, calculer les écarts de production et diagnostiquer les perspectives de l’économie dans son ensemble ; 3) évaluer l’orientation de la politique budgétaire, monétaire, financière et de change en vigueur ; 4) évaluer les liens macrofinanciers, notamment en analysant les indicateurs de solidité du secteur financier ; et 5) déterminer les risques économiques extérieurs et intérieurs, ainsi que les vulnérabilités qui pèsent sur la croissance économique et définir les mesures idoines pour y remédier.

Encore une fois, je tiens à remercier personnellement les partenaires du cours et le FMI, les enseignants, et toute l’équipe qui a contribué directement ou indirectement à développer le capital humain en Afrique.

Tous les éléments que les économistes chargés de la politique monétaire doivent maîtriser. M. Nady Velonandro RAPELANORO RABENJA, économiste/assistant, direction des opérations monétaires, Banque centrale de Madagascar 132
S’agissant de ma participation à la formation AT 22.06V sur la politique monétaire, je retiens principalement : 1) la pertinence des thèmes exposés, qui couvrent tous les éléments que les économistes chargés de la politique monétaire doivent maîtriser pour la mettre en œuvre efficacement dans le respect du cadre opérationnel ; 2) chez les intervenants, la maîtrise des thèmes et la cohérence des fondamentaux théoriques avec la mise en œuvre opérationnelle de la politique monétaire.

Je recommande vivement cette formation à tous ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur cette mission essentielle de toute banque centrale.

132 Une présentation détaillée du contrôle des banques fragiles et en difficulté ainsi que de l’importance de la planification des interventions d’urgence et de régimes de résolution efficaces. Mme Marie Medgee LAURICOURT, responsable du contrôle bancaire, Banque de Maurice
Le thème « Restructuration et résolution des banques » intervenait à point nommé en cette période où les répercussions de la pandémie de COVID-19 continuent de toucher le monde, entravant la reprise économique et exposant les systèmes bancaires à d’importants facteurs de vulnérabilité.

Dans ce contexte, le cours s’est révélé très précieux à plusieurs titres. Il a souligné le rôle des responsables du contrôle bancaire, la nécessité pour eux de disposer des connaissances et outils adéquats pour établir des diagnostics et traiter les difficultés du secteur bancaire en temps opportun. Les participants ont bénéficié d’une présentation détaillée du contrôle des banques fragiles et en difficulté ainsi que de l’importance de la planification des interventions d’urgence et de régimes de résolution efficaces. La mise en commun d’expériences pratiques dans la résolution de banques en faillite s’est révélée tout aussi utile.

Je tiens à remercier sincèrement le FMI et l’IFA d’avoir organisé ce cours très enrichissant.

ACTIVITÉS SOCIALES
Adieux à M. Abdoul Aziz Wane, directeur de l’IFA et de l’AFRITAC Sud



Les services de l’IFA et de l’AFRITAC Sud ont organisé un dîner à l’Anantara Resort le 29 juillet 2022 en l’honneur de M. Abdoul Wane, notre désormais ancien directeur. Les membres du personnel ont salué le leadership exceptionnel et indéfectible d’Abdoul, ainsi que son approche analytique et stratégique, qui ont propulsé l’IFA dans une nouvelle dimension en termes de reconnaissance accordée aux services de développement des capacités fournis en Afrique à l’échelle régionale et mondiale. Par leurs discours et messages empreints d’émotion, les collaborateurs de l’IFA ont témoigné leur profonde gratitude à Abdoul pour avoir dirigé le centre de façon remarquable et avoir su tirer le meilleur d’eux-mêmes sur le plan professionnel. Abdoul a incontestablement laissé son empreinte à l’IFA et dans nos cœurs, non seulement en tant que dirigeant visionnaire, mais aussi en tant qu’être humain et collègue extraordinaire dont la gentillesse, l’humilité, l’intelligence et les conseils resteront gravés dans nos mémoires.

Nous souhaitons à Abdoul le plus grand succès dans ses nouvelles attributions, tout d’abord à l’Université d’Oxford, où il effectuera des recherches sur la fragilité économique avec l’éminent professeur Paul Collier au cours des 12 prochains mois, puis au FMI, où ses travaux contribueront à orienter le rôle des organisations internationales lors des épisodes de fragilité et les approches complémentaires que le FMI pourrait envisager dans la mise en œuvre de sa propre stratégie pour les pays fragiles. Nous ne vous oublierons jamais, Abdoul !




ABDOUL AZIZ WANE
Directeur de l’Institut de formation pour l’Afrique et de l’AFRITAC Sud
Nous vous remercions d’avoir consulté ce bulletin d’information !
N’hésitez pas à m’envoyer un message en cas de questions.

Surprenez un collègue : Transmettez ce courriel
IMF.org/CapDev
IMF.org/Training


L'Institut de formation pour l’Afrique (IFA) fait partie d'un réseau de centres de formation régionaux du FMI dans le monde entier, qui aident à développer la capacité d'élaboration des politiques des pays en transférant les compétences économiques et les meilleures pratiques. Maurice, le Malawi, le Nigéria, l'Afrique du Sud, le Zimbabwe, la Chine, l'Allemagne et la Banque européenne d'investissement sont les donateurs actuels de l'institut. L'institut est situé à Bramer House, Ebene, Maurice.


CONTRIBUTEUR — PHASE I
Partenaires de l’IFA — Phase I


CONTRIBUTEUR — PHASE II
Partenaires de l’IFA — Phase II
REMERCIEMENTS

Mme Charline Ramspacher, économiste à l’IFA, et M. Carlos de Resende, directeur adjoint de l’IFA, ont assuré la préparation de cette 8e édition du bulletin d’information. Mme Wenda Morin, responsable de programme, a coordonné la logistique et le processus de publication. Nous souhaitons exprimer notre grande reconnaissance aux personnes suivantes pour leurs contributions :
  • M. Kanand Gooly, chef de l’administration, IFA–FMI, Maurice
  • M. Ian James Nield, économiste, IFA–FMI, Maurice
  • Mme Deena Veerapen, assistante administrative, IFA–FMI, Maurice
  • Mme Diksha Ramdawa, assistante administrative, IFA–FMI, Maurice
  • Mme Anna Joorun, assistante administrative junior, IFA–FMI, Maurice
  • M. Steeve Rackin, technicien informatique, IFA–FMI, Maurice
  • M. Inocêncio Eduardo Nangolo LUCAS, agent des douanes en comptabilité, département du Trésor et du Patrimoine de l’État, ministre des Finances de l’Angola
  • M. Nady Velonandro RAPELANORO RABENJA, économiste/assistant, direction des opérations monétaires, Banque centrale de Madagascar
  • Mme Marie Medgee LAURICOURT, responsable du contrôle bancaire, Banque de Maurice